Bonjour à tous !
Je suis étudiante en Communication & Médias au Collège de Bois-de-Boulogne. Dans le cadre de mon cours d'intégration en journalisme, j'ai créé ce blog qui traitera de plusieurs aspects psychologiques et sexologiques, puisque ces sujets m'intéressent beaucoup. Bonne visite !

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Tuesday, September 11, 2012

Maxime Pouliot, sexologue chevronné

Entrevue

Maxime Pouliot a un parcours hors de l’ordinaire. Il s’intéresse beaucoup au comportement humain. C’est pour cela qu’il a complété un DEC en travail social et un BAC en sexologie. Il s’est beaucoup impliqué dans son domaine. Par exemple, il a été président de l’association étudiante en sexologie et il est venu faire son stage au Collège de Bois-de-Boulogne. À ma demande, il a accepté avec plaisir de m’accorder cette entrevue.

Vous avez complété un DEC en travail social. Qu’est-ce qui vous intéressait dans cette profession ?

En fait, j’ai complété un DEC en travail social parce que je savais que je voulais travailler avec les humains, mais j’ignorais spécifiquement dans quel domaine. J’ai toujours eu une curiosité et une hypersensibilité pour l’être humain et j’ai surtout voulu l’analyser, le comprendre et l’explorer. Alors pourquoi ne pas trouver un métier dans lequel je pourrais le faire, en plus de participer au mieux-être de certaines personnes? J’aurais pu faire un métier de tête en sciences, en droit ou autre, mais j’ai suivi mon cœur pour ce qui m’allume réellement, même si ça amène un statut social moins impressionnant.

Pourquoi avez-vous changé d’orientation pour aller étudier en sexologie?

En travail social au cégep, j’ai appris beaucoup de techniques. On passait beaucoup de temps à pratiquer la relation d’aide, l’animation de groupe, faire des stages, apprendre des notions pratiques pour le métier sans trop voir de théories abstraites. J’ai bifurqué en sexologie parce que j’ai eu envie d’explorer mon potentiel analytique en choisissant un sujet extrêmement complexe qu’est la sexualité humaine, tout en étant dans une branche connexe.

Parlez-moi de votre blog http://espacesexualite.tumblr.com/. D’où vous est venue l’idée de créer un blog? Pouvez-vous nous expliquer le concept?

L’idée d’une « boîte à questions » vient d’une suggestion de collègues du cours universitaire parallèle au stage. De plus, un blog rejoint une plus grande population. Cet outil a très bien fonctionné : il a recensé un peu plus de 1300 clics depuis sa création en septembre. Les étudiants ont souvent des questions par rapport à la sexualité, et la nature intime du sujet peut rebuter certaines personnes qui préfèrent ne pas poser de questions en face à face. Les questions étaient donc posées de manière totalement anonyme et je rédigeais des réponses informatives pour en faire profiter l’auteur de la question, en plus des autres personnes intéressées par le sujet.

Quels étaient les questions les plus fréquentes qui vous étaient posées ?

Lors de mon stage, il faut mentionner que la clientèle était âgée d’environ 17 à 21 ans. Ceux-ci n’ont donc pas les mêmes problèmes et inquiétudes que les adultes plus âgés qu’eux. Les questions qui revenaient fréquemment portaient la plupart sur le désir sexuel. Par exemple, il m’était fréquemment posé des questions de ce genre : Est-il normal que je n’atteigne pas d’orgasme? Le point G existe-t-il vraiment ? Comment devrait se passer la première relation sexuelle ? Est-il néfaste de se masturber ? D’autres questions portaient sur la peine d’amour, la virginité, l’homosexualité, l’amitié homme/femme, etc.

Finalement, qu’est-ce qui vous motive à continuer en sexologie?

D’emblée, la sexualité humaine ne laisse personne indifférent. Dès que je dis que je suis dans le domaine de la sexologie, j’ai toujours droit à une panoplie de commentaires ou de questions, souvent très personnelles. Il y a clairement un grand besoin d’être informé sur ce sujet dans la population.

Ce qui me passionne et me fascine de ma profession, c’est qu’on peut apaiser tellement d’angoisses en ne faisant que donner de l’information fiable sur la sexualité. Les gens doivent obtenir des réponses à leurs questions, sinon l’anxiété prend le dessus et nuira à la satisfaction sexuelle. De plus, c’est directement en lien avec mes intérêts et compétences pour la pédagogie, parce qu’en plus de transmettre des connaissances, celles-ci contribuent à faire cheminer personnellement les gens qui les reçoivent. 

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