Différences entre les deux types de
pédophiles
Bien
que les parents mettent en garde leurs enfants contre des potentiels abuseurs
sexuels, il ne reste néanmoins que les pédophiles sont de grands manipulateurs
et sont prêts à tout pour parvenir à leur fin. «La pédophilie est en effet la
plus grave des déviances sexuelles. Chaque année elle traumatise, détruit et
tue de nombreux enfants.» C’est ce qu’affirme Sœur Marie-Paul Ross, sexologue
québécoise. Il existe deux types de pédophiles : les structurels et les
situationnels. Ceux-ci sont soumis à différents tests afin de découvrir leur
type.
Deux
types de pédophilie
D’abord,
on retrouve les pédophiles structurels, qui se comportent vraiment comme des
prédateurs sexuels. Ils ont toujours eu l’impression d’être attirés par les
jeunes enfants. Ils sont dissociés affectivement, car ils croient que les actes
qu’ils font sont pour le bien de l’enfant. Il est donc impossible de leur faire
suivre des thérapies pour guérir. Ce sont de grands manipulateurs et ils usent
de la persuasion pour convaincre les autres de leur innocence. Les seconds sont
les pédophiles situationnels, qui ne passent à l’acte par une occasion
hasardeuse. Ceux-ci ne sont pas attirés par les enfants habituellement, et
regrettent ce qu’ils ont fait. Ensuite, ils tombent souvent dans un état de
désespoir, car ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Ils ne sont pas des
manipulateurs comme les autres et ne nient pas leurs actes. Ils peuvent suivre
des thérapies et ils sont très souvent motivés à se faire soigner.[1]
Tests
de dépistage
La
pédophilie, étant une déviance sexuelle grave, tient donc habituellement ses
origines dans le passé d’une personne. Pour le découvrir, les spécialistes leur
font dessiner un arbre, un chemin et une maison. Ils doivent faire ce dessin de
façon spontanée. L’arbre représente la relation avec le père. Par exemple, si
celui-ci est croche, on comprend qu’il a eu des difficultés avec le père.
Ensuite, la maison représente la relation avec la mère. Puis, le chemin
symbolise le vécu de la personne.
D’autres
tests peuvent être effectués, comme dessiner un homme et une femme. On voit
donc les résultats par les parties disproportionnées du corps. Un autre test
constitue à dessiner un paysage. Ce qui est irrégulier montre qu’il y a une
rivalité avec l’un des deux parents. Sœur Marie-Paul Ross affirme qu’avec les
trois types de dessins «on est capable d’évaluer la structure de base de la
personne, si elle a une structure déviante, si elle sera capable de se
réhabiliter, si elle est dissociée, et même si elle a des traits psychotiques.»
En
bref, il faut savoir différencier le pédophile structurel du pédophile
situationnel. On peut connaître leur type en leur faisant passer divers tests.
Les pédophiles situationnels peuvent se faire soigner en thérapie. Il faut
faire attention à nos enfants, car selon les statistiques du Ministère de la sécurité
publique du Québec, les victimes des infractions sexuelles enregistrées en 2009
étaient surtout des filles de moins de 18 ans (52 %).[2]
De plus, il est estimé que 80% à 90% des viols ne sont pas rapportés à la
police.[3]
Il est donc important d’entretenir une bonne relation avec ses enfants pour
qu’ils puissent se confier librement à propos de problèmes aussi atroces.
[1] ROSS,
Sœur Marie-Paul. Je voudrais vous parler
d’amour… et de sexe, Québec, Éditions Michel-Laffon, 2011, 237 p.
[2]Ministère de la sécurité publique du
Québec, http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/fileadmin/Documents/statistiques/agressions_sexuelles/2009/agressions_sexuelles_2009.pdf, visité le 25 septembre 2012.
[3]Dictionnaire médical, http://dictionnairemedical.net/1505_Viol.html, visité le 25 septembre 2012.
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